Fleurir les rochers
Réalisé pendant le confinement, ce projet fut un retour aux sources, à l’essentiel, une exploration bienveillante, une recherche contemplative où la marche en nature et la cueillette responsable sont au cœur d’une production esthétique. Fleurir les rochers propose une métaphore de cette résilience, empreinte de poésie et d’espoir.
Avant et après, et des recto-versos. 2021.
À l'image de l'herbier, j'ai photographié, collectionné, classé et répertorié ces spécimens. Puis, inspirée par différents procédés chimiques alternatifs dérivés de la photographie argentique, j'ai réalisé ces impressions botaniques ; amalgame de l’image imprimée et des savoirs botaniques. Ces images sont obtenues après avoir fait bouillir les fleurs et les feuilles dans une eau comprenant de l'alun et du vinaigre, puis mises sous presse. Les pigments des plantes sont ainsi transférés sur les différents papiers blancs et de couleurs.
Inspirées des photogrammes et des procédés chimiques alternatifs de la photographie argentique, qui est habituellement mon médium de prédilection, les impressions botaniques sont obtenues après avoir fait bouillir les fleurs et les feuilles, dans une eau comprenant de l’alum, du vinaigre et mises sous presse. Les pigments des plantes sont ainsi transférés sur les différents papiers blancs et de couleurs. Les images obtenues sont un univers de couleur, des taches et de détails produits par des éléments naturels et éco responsables, selon la quantité de tanin dans la plante.
Les images obtenues montrent les traces d'un sensible évocateur d'un monde parallèle entre le réel et le surréel. Telle une nouvelle façon d'appréhender ce monde, elles deviennent des empreintes d'un jadis ou d'un futur, de la vie ou de la mort, nous proposant ainsi une relecture de la flore. Elles rendent visible l'imperceptible. Entre le sédiment de la feuille et la fleur qui y laisse sa trace. Proposant ainsi un ensemble visuel et graphique nébuleux, presque féérique.